JE, 20*03*25
ZURICH, À 20 H
VE, 21*03*25
GENÈVE, À 19 H 30
Novateur et éclectique : le Geneva Camerata repousse les limites du possible et métamorphose les codes et traditions du concert classique par le biais de spectacles pluridisciplinaires qui font fusionner la musique, la danse, le théâtre et le cirque. L’ensemble genevois propose également des rencontres surprenantes entre différents univers musicaux allant du classique au jazz, en passant par le baroque, le rock, le contemporain, l’électro ou les musiques du monde. Les projets hors normes qu’il a proposés au cours des dernières saisons lui ont valu de nombreuses distinctions et les éloges de la presse. Le Geneva Camerata collabore aussi avec des solistes renommés de la scène internationale et se produit régulièrement dans les salles les plus prestigieuses, en Suisse comme à l’étranger.
Formé à la Juilliard School de New York, David Greilsammer est réputé pour être l’un des musiciens les plus audacieux de sa génération, que ce soit comme chef d’orchestre ou comme pianiste. A la tête du Geneva Camerata depuis 2013, il s’emploie à démocratiser la musique classique grâce à des projets novateurs qui jettent des passerelles entre les arts et les cultures. Comme pianiste, il s’est fait une réputation avec des projets ambitieux dédiés à Mozart, comme le « marathon » de l’intégrale des sonates pour piano en l’espace d’une journée, ou d’audacieuses rencontres d’œuvres baroques et contemporaines. David Greilsammer est aussi appelé à diriger des grandes phalanges symphoniques à titre de chef invité. Depuis 2022, il est en outre le chef attitré de l’Orchestre Philharmonique de Medellín.
Originaire du Pays basque et formé au Conservatoire de San Sebastián, puis à l’Académie de musique ancienne d’Amsterdam, Juan Kruz Díaz De Garaio Esnaola a débuté sa carrière comme contreténor. Une proche collaboration avec le chorégraphe Marcelo Evelin au cours d’une production à Amsterdam lui a donné l’envie d’explorer le potentiel du corps comme instrument et outil expressif. En 1995, il a été invité à rejoindre la nouvelle troupe de la chorégraphe allemande Sasha Waltz, où il a travaillé à la fois comme danseur, responsable de la direction musicale et compositeur. Il a aussi été l’assistant chorégraphique de Sasha Waltz pour plusieurs productions présentées à Paris, Berlin ou Saint-Pétersbourg. L’artiste basque est un fervent partisan de collaborations artistiques qui sortent de l’ordinaire.
Repéré dès son adolescence comme un talent exceptionnel, Martí Corbera débute sa carrière en tant que danseur de flamenco. Très vite, il décide d’étendre son art à d’autres disciplines telles que le cinéma, l’écriture ou l’improvisation. Après sa formation au Real Conservatorio de Madrid, il est engagé par la compagnie suisse Flamencos en route, réputée pour son travail autour du flamenco et des courants de danse contemporaine. Avec le Ballet flamenco d’Andalousie, il collabore ensuite avec de nombreux chorégraphes marquants, avant de s’installer à Berlin, où il s’intéresse à une danse plus proche du théâtre. Il entame aussi une collaboration avec Juan Kruz Díaz De Garaio Esnaola sur des pièces traitant de la mort, de l’amour ou des différentes étapes de la vie et participe à plusieurs créations.
Une musique de scène écrite pour Le Bourgeois gentilhomme de Molière et l’un des plus grands chefs-d’œuvre mozartiens, réunis par des liens chorégraphiques dans une étonnante production artistique titrée La Danse du soleil. Le concert-spectacle du Geneva Camerata casse les codes pour introduire une nouvelle liberté sur une scène de concert débarrassée de lutrins et de partitions.
L’œuvre de Jean-Baptiste Lully est une suite de pièces de divertissement composées par le musicien français en 1670 pour ponctuer la comédie-ballet Le Bourgeois gentilhomme de Molière présentée devant le roi Louis XIV. Chanson à boire, Cérémonie turque et autre Ballet des Nations : la partition de Lully est un reflet des goûts d’une époque férue d’exotisme oriental.
Mozart s’est lui aussi laissé tenter par les « turqueries » de son temps, mais pas dans sa Symphonie Nº 40. Jamais jouée ni publiée du vivant de son auteur, l’ouvrage a suscité les commentaires les plus contradictoires. Les contemporains de Mozart y voyaient une composition agitée et puissante, alors que les romantiques lui trouvaient un charme suranné. L’œuvre s’est non moins imposée comme l’une des plus populaires du compositeur salzbourgeois.
David Greilsammer et ses musiciens associent ces deux ouvrages par le biais du mouvement, avec la complicité de deux danseurs intégrés à part entière dans ce spectacle visuel et sonore.